Son Histoire

Eglise ArdonAinsi que l’atteste son étymologie, ARDON était habité, dès l’époque romaine et devait s’appeler « ARDUNUM » signifiant « devant ou près de la forteresse ».
Il s’agit d’un habitat qui s’est créé en dehors d’une enceinte primitive devenue sans doute trop étroite pour la population.
Jadis, la route qui conduisait d’Orléans à Limoges puis Périgueux passait par Olivet et Ardon.

Cette voie romaine fut détournée au Moyen-âge pour desservir des villes plus actives. Ardon, ainsi mis à l’écart des grandes voies de circulation, ne resta accessible que par de mauvais chemins jusqu’à la fin du XIXème siècle.

 

Grande Rue ArdonPlusieurs historiens s’accordent pour dire qu’au cours de la Guerre de Cent Ans, Jeanne d’Arc aurait emprunté la route passant par Ardon entre Blois et Orléans ; Sa mère, Isabelle Romée, aurait même séjourné aux Fosses-Motheux, ancienne ferme de Villiers.

ARDON est située à 109 mètres d’altitude. 1146 habitants résident dans la commune sur une superficie de 5365 ha (soit 21,8 hab/km²).

Les habitants s’appellent les Ardonnais et les Ardonnaises.
La Population est essentiellement « rurbaine ».

 

Evolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
372 348 536 700 731 851 1113 1146 1153

L’habitat

  • L’habitat a suivi l’évolution générale de la Sologne avec, peut-être quelques variations. En effet, la proximité des carrières de pierres de Noras à Olivet explique que la pierre était parfois utilisée dans la construction des métairies de Boisgibault.
  • Les corps de logis semblent avoir été très tôt couverts de tuiles, le chaume, les brémailles et les rouches servant parfois à couvrir les bergeries. Nombreux sont néanmoins, les bâtiments en torchis et en bois, la brique ne faisant réellement son apparition systématique en Sologne que vers 1820.
  • Sous le premier Empire apparaît le confort le plus élémentaire :

Les maisons autrefois en pans de bois, remplis de torchis, se construisent toutes en briques.
Les portes des maisons ou des fermes, formées de planches de chêne de 4 cm d’épaisseur, maintenues par des traverses de 5 cm, réunies par des chevilles de bois, sans aucune pièce métallique, sont construites en planches légères, assemblées par des pointes de fer.
Le Solognot qui, pour s’éclairer, perçait un trou dans le mur, voit apparaître la fenêtre vitrée.
Les roues des charrettes construites exclusivement en bois sont cerclées de fer.
Quelques fermiers commencent à faire ferrer leurs chevaux de trait.

  • De nos jours, les maisons sont soit restaurées, soit récentes.